Il existe 126 espèces d’arbres indigènes au Canada. Le frêne en fait partie et constitue un véritable joyau de la biodiversité locale. S’il venait à disparaître, cela porterait un coup au patrimoine naturel canadien. L’agrile est un insecte qui menace le frêne au Québec et dans d’autres régions du pays. Il pourrait causer de véritables dégâts. D’autant plus qu’en venir à bout implique des coûts importants. Traiter, enlever les arbres malades et les remplacer coûte cher. Face à la menace que constitue l’agrile du frêne, il est important de prendre diverses mesures. Alors, comment le combattre ?
L’argile du frêne est un insecte appartenant à la famille des coléoptères qui vient d’Asie. Il débarque en Amérique du Nord au début des années 2000. Cette bestiole à 6 pattes se reconnaît à sa couleur vert métallique, son corps étroit et de forme allongée.
L’agrile apprécie tout particulièrement le frêne. Étant encore dans un état larvaire, l’insecte va creuser des galeries dans l’écorce de l’arbre qui n’a pratiquement pas de chance de s’en sortir. Pour avoir une petite chance de survie, celui-ci doit être traité le plus tôt possible. Cela rend cette bestiole encore plus dangereuse. À plus forte raison qu’elle se déplace facilement sans que personne ne s’en rende compte. Il est possible que des milliers d’arbres soient ravagés en un court laps de temps.
Une réglementation a été mise en place par l’ACIA ou Agence Canadienne d’Inspection des Aliments. Cet organisme est en charge de la lutte contre les espèces envahissantes. Il est ainsi interdit de déplacer du bois de chauffage en dehors des zones concernées par l’agrile du frêne sans avoir obtenu une autorisation au préalable. Les contrevenants peuvent encourir une amende pouvant monter jusqu’à 50 000 CAD.
Parallèlement, des dispositifs de contrôle ont été appliqués dans la plupart des municipalités concernées. L’on retrouve notamment l’obligation de se référer aux règlements de la municipalité avant d’abattre un arbre. Aussi, en cas de constatation de signes de présence de l’agrile, il est faut en aviser automatiquement l’ACIA ou la ville.
Si vos arbres sont encore bien sains, vous pouvez prendre des précautions pour éviter l’infestation.
D’abord, faites attention à votre bois de chauffage. C’est, en effet, via le bois de chauffage que l’agrile se déplacer de ville en ville et de région en région. Voici quelques mesures efficaces :
« Mieux vaut prévenir que guérir ». Cela est bien valable pour l’agrile du frêne. Mettez en place un traitement accrédité au Canada pour protéger vos arbres. Attention, l’application du produit doit être effectuée exclusivement par un technicien certifié.
En guise de prévention, vous pouvez également privilégier des espèces autres que le frêne lorsque vous plantez de nouveaux arbres.
Malheureusement, l’agrile du frêne tue l’arbre. Néanmoins, il reste possible de freiner sa destruction en appliquant un traitement insecticide. Une fois de plus, l’application du produit doit être prise en charge par un technicien certifié.
Lorsque l’arbre est trop touché, un abattage est inéluctable, sachant qu’il ne faut pas abattre l’arbre pendant la saison de multiplication du frêne (se situant entre mi-mars et fin septembre). Chez Arboxygène, nous prenons en charge ce type d’opération. Nos techniciens pourront procéder à la coupe des arbres morts. Nous pouvons également faire en sorte d’embellir votre jardin tout en faisant en sorte d’éradiquer totalement l’agrile.